Plus de la moitié des Français sont gênés par la mauvaise isolation acoustique de leur habitation. Les bruits proviennent souvent de la rue, des machines industrielles et du voisinage. Pour réduire le stress lié aux nuisances sonores, les spécialistes proposent des solutions efficaces comme le rideau phonique, le faux plafond et l’isolation des murs.
L’isolation des murs
Afin de bloquer la transmission directe et habiller les murs existants, le propriétaire a le choix entre plusieurs techniques d’isolation de fenêtre, dont la peinture anti-bruit. Bonne alternative au rideau phonique, celle-ci s’applique sur la sous-couche insonorisante. Selon les fréquences auditives, elle peut pourvoir une réduction de bruit entre 3 et 15 dB. Les fines plaques acoustiques d’environ 50 mm d’épaisseur sont aussi efficaces contre les bruits. Prêtes à poser, elles proposent un gain phonique de 15 dB. Ces deux solutions sont conseillées en cas de cloisons intérieures. Pour plus d’informations sur le rideau acoustique, visitez le site oco-silence.com.
Sur un mur mitoyen, le doublage sur ossature métallique est performant pour réduire les nuisances sonores. Les deux plaques de plâtre s’installent autour d’une laine minérale. Elles pourvoient un gain acoustique d’environ 20 dB et une épaisseur finale de 70 mm.
La pose d’isolant et le montage de contre-cloison (en carreaux de plâtre ou en briques) est une bonne technique d’isolation phonique. Pour limiter les bruits, la contre-cloison nécessite d’être désunie du mur existant. Cela requiert l’utilisation de bandes élastomères.
L’isolation des ouvertures
Dans certains cas, le remplacement d’anciennes fenêtres s’avère nécessaire afin d’isoler les bruits venants de l’extérieur. Performantes, les ouvertures neuves limitent les nuisances phoniques résultant de la circulation ou des activités humaines. Plus étanche à l’air, un ouvrant à la française est autant efficace qu’un coulissant. Très intéressant, le Vitrage à Isolation Renforcée (VIR) doté de verre feuilleté est le champion de l’isolation phonique. Il limite la pénétration de bruits dans une pièce.
Si vous hésitez entre plusieurs types d’ouverture, référez-vous au classement Acotherm (AC) du produit. Cet indicateur renseigne la capacité de la fenêtre à réduire les bruits provenant de l’extérieur. Une ouverture à indice AC1 à AC4 est jugée plus performante.
Au cas où il vous serait impossible de changer de fenêtre, améliorez l’étanchéité à l’air de l’ouverture afin de réduire le passage des bruits. Cela nécessite le remplacement des joints. Ceux-ci se déclinent en plusieurs modèles chez les magasins de bricolage. Efficaces et faciles à installer, les joints en caoutchouc sont des bandes adhésives. La silicone en cartouche se pose au pistolet et les joints s’appliquent sur le dormant de la fenêtre.
Rendre les ouvertures étanches est une bonne technique anti-bruit. Limiter le passage de l’air réduit en effet la pénétration de bruit à l’intérieur de l’habitation. Un logement bien ventilé pourvoit un meilleur gain acoustique. Maintenir une bonne ventilation interne est ainsi indispensable pour le renouvellement de l’air.
Pour la porte d’entrée, un remplacement s’avère utile dans certains cas. Une ouverture mal isolée requiert d’être renouvelée. La porte blindée est un excellent choix. Le calfeutrage avec un rideau phonique est une alternative à cette option. Composée de plusieurs tissus lourds, cette solution réduit les nuisances sonores d’environ 20 dB. Elle doit recouvrir entièrement la porte.
L’isolation par le sol
L’installation de moquette ou tapis réduit la propagation du bruit par le sol. Un équipement isolant de grande taille limite la transmission acoustique d’environ 20 dB. Les sous-couches résilientes sous parquets flottants sont aussi intéressantes. Elles atténuent efficacement les bruits venant de l’étage. Pendant l’agencement, évitez de placer vos enceintes hi-fi directement au sol. Les petits mobiliers ou supports équipés de pieds de patins en caoutchouc sont de bons isolants.